La rissole
La « Rissole » valeur oubliée des ouvrages Gastronomiques
Dont les définitions multiples, inscrites sur les dictionnaires
N’évaluent pas, l’implication exacte de cette technique culinaire
Sur les traitements des cuissons, et leurs résultats spécifiques.
N’ayant aucun rapport, avec les rissoles des Maitres-Pâtissiers
Ces friandises dorées, croustillantes, aux composantes diverses
La « Rissole » est autrement complexe, est sans controverse
Un trésor…. Qui vaudront aux mets renommés d’être appréciés.
Aux ineffaçables saveurs, s’ajouteront les bruits qui s’évadent
Des casseroles, des poêles, brunissant des chairs délicates
La torréfaction des graisses, mêlées aux sucs disparates
Donneront une valeur ajoutée, aux sauces et estouffades.
Sous la bienfaisante action d’une envahissante chaleur,
Les chairs laissent couler, puis pincer sucs et parfums
De cette mystérieuse alchimie où rien n’est feint
La « rissole » aura bien méritée son titre « d’enjôleur ».
Cette prestation délicate nécessite des soins assidus
Ici, l’ouïe et l’odorat devront être en éveil
L’averti patricien en suivant des anciens les conseils
Obtiendra en succulence, des résultats les plus inattendus.
Sans une impeccable « Rissole » ce baume précieux
Qui nourrit et idéalise la chair … point de sauces
Point de mets réussis, que cette pratique exhausse
Préserver ces principes, devient alors un projet ambitieux.
Lorsque le cuisinier consciencieux, observe sa Rissolé
Il imagine déjà, comment donner sa pleine mesure
Aux magnifiques recettes, savoureuses valeurs sures
Délectables contentements, qui des fatigues vous console
Yvon Garnier